40e colloque des Amis de Léoncel, 28 septembre 2024

Les Amis de Léoncel ont tenu leur quarantième colloque le 28 septembre 2024 à l’Artsolite, à Saint-Jean-en-Royans. Il s’agit d’une ancienne usine, transformée récemment en un lieu culturel, qui accueille des expositions et diverses animations, et dispose d’une boutique, d’un bar et d’un restaurant.

La salle mise à notre disposition, équipée d’un vidéoprojecteur et d’une sonorisation, était parfaitement adaptée à notre colloque. L’accueil fort sympathique et le repas pris sur place, de qualité et servi de façon rapide et attentionnée, ont contribué à la réussite de cette journée.

Chaque colloque de Léoncel a été associé à une marche commentée pour redécouvrir le domaine agro-sylvo-pastoral des moines cisterciens, en montagne et dans la plaine de Valence. La pratique des chemins anciens est au cœur de notre nouveau colloque : comment circulaient les biens, les bêtes et les hommes entre les montagnes et leurs piémonts, en particulier avant les grands aménagements de l’époque industrielle ? De quelles formes d’échanges et de relations ces circulations témoignent-elles ?

Après une rapide introduction par le président Yannick Veyrenche, ce dernier a entamé la journée par une rétrospective sur quarante ans de marches commentées sur les chemins du Vercors et des environs.

C’est ensuite Loïc Serrières qui a fait un exposé sur le Royans et le Vercors à l’Âge du Fer, sous l’aspect des occupations humaines et des échanges.

Après quelques questions et une courte pause, la communication suivante a été présentée à deux voix par Michèle Bois et Jacques Planchon. Elle portait sur les voies gallo-romaines dans le Diois et le Vercors.

C’est Franck Bréchon qui a conclu la matinée en changeant un peu de cadre géographique, et en exposant ses recherches sur les liens entre les implantations monastiques et le réseau routier sur le plateau Vivaro-vellave, entre Ardèche et Haute-Loire d’aujourd’hui.

L’après-midi, c’est à nouveau Yannick Veyrenche qui a pris la parole pour traiter des voies de circulation autour de Léoncel à l’époque médiévale à la lueur du chartrier de l’abbaye.

Il a été suivi par Josselin Derbier qui a traité des accès au Royans à travers notamment la « via Roianesia » et le port de Rochebrune à Saint-Nazaire-en-Royans.

La journée s’est terminée par une communication de Jean-François Duvic sur les relations entre Léoncel et les villages de la Raye par les nombreux « pas » qui permettaient jusqu’à une époque pas si éloignée de cheminer à pied ou avec des ânes ou des mules.

Photos Bernard Desigaud